Attendue officiellement pour le 27 septembre 2024, l'annonce du fuseau dit de "moindre impact" a déjà été révélé par les services de la Préfecture. Une catastrophe pour les territoires de la Terre d'Argence, la Camargue et la Crau (13.09.27)
Ce fuseau ressemble comme deux goutes d'eau à une des 8 variantes proposées par RTE lors de la pseudo-concertation lancée il y a plusieurs mois. Des heures d'échanges, de réunions, des centaines de contribution de la part des citoyens, agriculteurs, acteurs du monde économique, associatif et culturel balayées d'une main méprisante pour ne retenir, ce qui est notre sentiment, un fuseau qui était déja acté avant même le début du projet.
Dans la continuité de sa tribune, le collectif « Stop THT » avec son groupe d’experts, a conçu une solution alternative, en s’appuyant sur des données publiques et sur des technologies d’ouvrages enterrées largement éprouvées en France.
Rappel
La capacité actuelle d’alimentation électrique de la Zone Industrialo Portuaire de Fos-sur-Mer avec des lignes 225.000 volts existantes est de 1,5 GW. Elle s’appuie sur :
La consommation actuelle est de l’ordre de 0,9 GW.
Le réaménagement prévu par RTE de lignes existantes et notamment le passage en 400.000 volts du poste de Roquerousse (Salon-de-Provence) permettra d’apporter 1,2 GW supplémentaires. La capacité actuelle passera donc à un total de 2.7 GW (1.5 GW de capacité + 1.2 GW de réaménagement).
Besoins annoncés par RTE
Les besoins estimés pour 2030 sont de l’ordre de 4 GW et pour 2050 de l’ordre de 7 GW décomposés comme suit :
Les 3 fondements stratégiques de la solution alternative proposée
Quant au site d’Aramon, il possède trois avantages :
Il sera très facile par la suite de transporter l’hydrogène produit par des pipelines de GRT Gaz. A Fos-Berre, il existe déjà des pipelines d’hydrogène et plusieurs projets sont en étude : BarMar entre Barcelone et Fos et son prolongement vers l’Allemagne par le projet Hy-FEN entre Fos et Nancy.
Cette proposition est cohérente avec les apports annoncés d’hydrogènes par pipelines à Fos par le maillage BarMar, Manosque et Aramon et par voie maritime via le vecteur NH3 (terminal d’ammoniac chez Elengy Tonkin).
3. L’expertise RTE pour des câbles enfouis ou ensouillés
En alternative aux lignes aériennes, il est possible de réaliser des liaisons à câbles enterrés pour le transport de l’électricité en courant continu auxquelles il faut adosser des stations de conversion à chaque extrémité des liaisons souterraines à courant continu. Il en va de même pour la technologie d’ensouillage dans un fleuve, une mer ou un océan.