Les paroles et les actes
Tous les documents d’orientation stratégiques, tous les schémas de cohérence, tous les plans locaux d’urbanisme, Plans Climat Air-Énergie et Plans Alimentaires Territoriaux … affirment désormais le besoin de privilégier les circuits courts, de produire local et de préserver notre patrimoine agricole.
Pas un discours politique, un article de presse, un casse-croûte organisé à la va-vite en vue des élections municipales sans qu'un de nos édiles nous témoigne son attachement profond à la terre. Celui-ci se rappelle son grand-père, cultivateur de tomates et de courgettes avec lequel il récoltait les légumes du potager providentiel avec un bel Opinel à la main. Celui-la, veut du bio dans toutes les cantines scolaires, un goûter à base de fruits plutôt qu'un kinder Bueno, des jardins familiaux sur les toîts des HLM, des arbres, plein d'arbres pour que les gamins puissent y grimper dedans. On y ajouterait les images d'Heidi, petite fille des montagnes ou la musique de la petite maison dans la prairie qu'on aurait presque tendance à les trouver volontaires et sympathiques.
Oui mais dans la vraie vie, les associations, affiliées France Nature Environnement Bouches-du-Rhône continuent à recenser des menaces persistantes sur les terres agricoles de notre département, au profit d’infrastructures de transport, de zones d’activités ou d’habitat.
La plaine de la Crau y paie un lourd tribu : pôle logistique, contournement autoroutier, programmes immobiliers démesurés…
Bouches-du-Rhône : champions du monde !
Chez nous, on ne fait pas semblant. Quitte à faire tourner la toupie à béton, on ne vas pas lésiner sur quelques milliers de m3 de ciment. Quand on aime…
De 2010 à 2015, notre département a fait 2 fois mieux que la moyenne nationale. Si c'est pas une fierté ça !